A la suite de la dernière information / consultation, organisée par la CFDT sur le devenir du raffinage français, plusieurs centaines de salariés du groupe TOTAL se sont prononcés par leur signature en faveur du dialogue social responsable.
A la Mède, les organisations syndicales CFDT, FO et CFE-CGC se sont inscrites dans cette dynamique. Comme la loi sur la sécurisation de l’emploi le permet, elles ont demandé l’ouverture de discussions sur les possibles évolutions à anticiper pour la plateforme de Provence.
Philippe Sauquet, le nouveau directeur général du Raffinage Chimie, a répondu favorablement à cette demande. C’est dans cet esprit que la CFDT s’est donc rendue à la réunion du 24 février 2015 afin que les perspectives d’évolutions de la Mède passent par un plan d’investissements qui pérennise une activité industrielle Total ainsi que par le maintien durable des emplois sur le site.Pour la CFDT, ces investissements doivent permettre le maintien de tous les emplois et le non-recours à des mobilités forcées. Cela nécessite aussi de renforcer la cellule RPS (risques psychosociaux). Par ailleurs, la CFDT revendique la garantie du statut Total pour tous les salariés, un fonctionnement des installations en toute sécurité garanti par des moyens humains et financiers.
L’emploi sur la plateforme c’est aussi de nombreux sous-traitants ce sont malheureusement eux qui payent souvent le prix le plus fort lors des restructurations. La CFDT exige une responsabilité sociale exemplaire pour les salariés de ces entreprises.
Pour motiver et gagner leur confiance dans cette nouvelle aventure industrielle, la CFDT demande la mise en place d’un bonus social. Elle est quant à elle prête à s’engager dans une GPEC territoriale, afin d’impliquer tous les acteurs du bassin d’emploi. Cette étape doit permettre de maintenir et de développer les compétences, notamment grâce à la formation. Le maintien et le développement de l’emploi sur les territoires est un enjeu essentiel et la priorité de la CFDT.